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Publication Biopreservation and Biobanking

Une étude globale des pratiques de gestion de la qualité des banques de gènes animales

L'objectif de cette étude était d'examiner les procédures de gestion de la qualité des banques de gènes d'animaux d'élevage dans le monde afin d'identifier les forces et les faiblesses générales du contrôle de la qualité.

La diversité génétique animale diminue et de nombreux pays ont créé des banques de gènes pour la conservation ex-situ in-vitro des ressources génétiques animales (RGA). La collecte, le traitement et le stockage du matériel biologique animal nécessitent des investissements substantiels et le matériel collecté (et les données associées) est très précieux. C'est pourquoi les systèmes et les pratiques de gestion de la qualité (QMS) sont importants.

L'objectif de cette étude était d'examiner les procédures de gestion de la qualité des banques de gènes d'animaux d'élevage dans le monde afin d'identifier les forces et les faiblesses générales du contrôle de la qualité.

Une enquête a été réalisée au moyen d'un questionnaire en ligne comportant 54 questions, dont la plupart étaient des réponses oui/non concernant la présence d'un aspect particulier de la gestion de la qualité. L'enquête a été distribuée par l'intermédiaire des réseaux de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture qui sont associés à l'AnGR. Quatre-vingt-dix réponses ont été reçues de 62 pays. Les banques de gènes étaient principalement des institutions publiques, avec pour objectif principal de prévenir l'extinction des races. Environ 30 % des banques ont déclaré disposer d'un système de gestion de la qualité, dont 15 avec une certification officielle. De nombreuses autres banques prévoient de mettre en place une gestion formelle de la qualité dans les 5 prochaines années. En ce qui concerne les aspects spécifiques de la gestion de la qualité, l'accent a été mis davantage sur le matériel entrant dans les banques que sur son utilisation éventuelle. Parmi les banques qui traitent et gèlent du matériel, 90 % suivent des procédures opérationnelles standard spécifiques, mais 24 % seulement ont des politiques concernant l'accès aux parties prenantes externes.

Une coopération accrue entre les banques de gènes animales pourrait améliorer la gestion de la qualité. Le partage des connaissances pourrait normaliser les procédures et les pairs coopérants pourraient évaluer leurs systèmes de gestion de la qualité respectifs.

Voir aussi

Zomerdijk F, Hiemstra SJ, d'Arbaumont M, Tixier-Boichard M, Boettcher P. 2020. Quality management practices of gene banks for livestock: A global review. Biopreserv Biobank. 18, 244-253

https://doi.org/10.1089/bio.2019.0128